Observations du 27.07.2022 au 29.07.2022.
A la héronnière.
Aigrettes garzettes, grandes aigrettes, hérons cendrés, hérons garde-boeufs, canards colverts, grèbes huppés, foulques macroules, gallinules poules d'eau, pigeon colombin, pigeons ramiers, tourterelles des bois, ...
Affûts "chevreuil" en lisière de bois.
Faucon crécerelles, faucons hobereaux, tariers pâtres.
Brocards, chevrettes et faons.
Souvent observé dans la région, le héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) est plus courant en Afrique septentrionale. C'est un échassier vivant près des eaux douces, de taille moyenne. Il accompagne le bétail dans les prés et se donne pour mission de le débarrasser des insectes qui le tourmentent.
Il est légèrement plus petit que l'aigrette garzette. On le connaît sous deux aspects relativement différents : le plumage nuptial et le plumage d'hiver. Lors du plumage nuptial, il arbore des plumes orangées sur la tête, le dos et la poitrine. Son bec est jaune et ses pattes rougeâtres. Son plumage d'hiver est entièrement blanc, le bec est orange, les pattes verdâtres et sombres. Entre les deux phases, le mâle subit une mue totale à la fin de l'automne. Ce héron de petite taille donne la curieuse impression d'être bossu car, lorsqu'il est perché, il rentre le cou dans les épaules. Le garde-bœuf diffère des autres hérons par sa silhouette massive et son bec relativement court.
Les deux sexes sont semblables.
Le juvénile ressemble aux adultes en hiver, mais le bec et les pattes sont noirs, devenant clairs très rapidement.
Son régime est principalement insectivore. On le retrouve souvent en compagnie des bovidés sur lesquels il se perche pour les débarrasser des parasites. Cependant, les insectes ne représentent pas son menu exclusif, il comporte également des petits vertébrés qu'il capture en marchant lentement près des troupeaux ou des machines agricoles.
Hérons garde-boeufs (adultes et juvéniles).
Hérons garde-boeufs et aigrette garzette (au centre). L'aigrette garzette en plumage nuptial a la face bleu-grisâtre et les lores rougeâtres. On peut voir deux plumes blanches longues et fines en arrière de la calotte, s’étendant de la nuque à la moitié du cou. Elle a aussi des "aigrettes", de longues plumes sur le haut de la poitrine, ainsi que sur les scapulaires, allant en se recourbant sur la partie supérieure du corps. A cette période, la base de la mandibule inférieure est grisâtre. Les doigts sont jaune-orangé vif, même parfois rosâtres pour une courte durée.
Un petit air d'Afrique. Héron cendré, garde-boeufs et grands cormorans.
Le héron garde-boeufs fait preuve d'un instinct grégaire. Il niche en colonies pouvant atteindre plusieurs centaines d'individus, dans les arbres ou dans les buissons à proximité des plans d'eau.
Faons de chevreuil.
Jeune brocard (chevreuil européen).
Les faons de chevreuil restent cachés dans les broussailles et ne vivent donc pas avec leur mère pendant les premières semaines. La chevrette vient les allaiter et les soigner toutes les 4 à 5 heures, puis les laisse se recoucher. C'est pourquoi il ne faut jamais prendre un faon trouvé tout seul dans la nature : il n'est pas abandonné et sa mère viendra s'occuper de lui le moment venu. Il ne faut même pas le caresser, car l'odeur de l'être humain sur son faon pourrait inquiéter la chevrette au point qu'elle l'abandonne.
Faons de chevreuil.
La chevrette, tant qu’elle n’a pas donné son consentement, promène son soupirant et échappe à ses ardeurs en tournant en rond ou en huit dans le sous-bois ou dans la prairie. Si ce n’est pas le moment, le brocard finit par abandonner pour se coucher, épuisé.
Pendant que le brocard lui compte fleurette, la chevrette délaisse un peu ses faons. En fin de soirée ils la rejoignent afin d'obtenir leur ration de lait. Bientôt le sevrage, la chevrette est de plus en plus réticente.
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