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5 - Sentier ornithologique (ch...f).

Publié par Roland Pellion  - Catégories :  #Oiseaux.

Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).
Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).

Chardonneret élégant (Carduelis carduelis).

Le chardonneret élégant (Carduelis carduelis) : Son bec aigu lui permet de se nourrir au coeur même des chardons. Les chardonnerets se nourrissent en voltigeant d'une plante à l'autre, souvent suspendus tête en bas pour extraire les graines.
La femelle édifie un petit joyau de nid, d'herbes fines coupées et de racines entrelacées, tissées de soies d'araignées, de cocons, de crins et de fils. Elle le garnit de laine, de duvets végétaux et de plumes et dissimule les formes extérieures en incorporant du lichen aux parois. Le chardonneret élégant niche dans les arbres vers la pointe d'une branche, parfois dans les haies, à une hauteur de 2 à 10 mètres.
La femelle dépose de 4 à 5 oeufs blanc bleuté, tachetés de foncé, violet ou rose, elle assure seule l'incubation.

Le chardonneret se nourrit de graines de composées et autres plantes, chardon, artichaut, salade..., de semences de bouleau, d'aulne, de platane et de conifères et éventuellement d'insectes.

Vers la fin du XXème siècle, le chardonneret élégant a décliné à cause de l'usage excessif des pesticides, réduisant les mauvaises herbes dont il consomme les graines, et par le fait qu'il était un oiseau d'ornement, capturé pour vivre en cage.
Actuellement, l'espèce est protégée et le piégeage est illégal.

Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).

Chevalier aboyeur (Tringa nebularia).

Le chevalier aboyeur (Tringa nebularia) a une activité diurne et nocturne. C'est un solitaire en dehors de la période de reproduction, mais de petits groupes se forment le long des côtes, notamment où la nourriture abonde. Cet oiseau vit toujours près de l'eau, qu'il s'agisse des eaux salées des estuaires envasés et des côtes ou des eaux douces des lacs. C'est un oiseau migrateur. Les départs s'échelonnent en deux groupes : les adultes, fin juin-début juillet, et les juvéniles dans une période assez longue qui s'étale de juillet à octobre. Ils quittent la Scandinavie, la Russie, la Sibérie et le nord de l'Ecosse pour hiverner sur les côtes d'Europe occidentale, de Méditerranée ou d'Afrique. Les chevaliers aboyeurs ne regagnent le nord de l'Europe qu'en mars-avril.

Ce limicole  assez commun localement, a deux habitats bien distincts : dans son aire de nidification située au nord de l'Europe, il fréquente les landes dégagées ou partiellement boisées, les zones sèches non loin de tourbières. Le reste de l'année, dans son aire d'hivernage, il affectionne les vasières, les marais salants, les plages de sable, les plans d'eau douce et les lagunes.

Matin et soir, le chevalier aboyeur parcourt les eaux peu profondes ou se nourrit sur les rives. Il marche lentement et capture ses proies grâce à son long bec légèrement incurvé. Son menu principal est constitué de petits invertébrés aquatiques, insectes, crustacés, mollusques, vers. Il se nourrit également de petits poissons et batraciens.

Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).
Chevalier culblanc (Tringa ochropus).

Chevalier culblanc (Tringa ochropus).

Le chevalier culblanc (Tringa ochropus) est un migrateur hâtif. Les femelles sont les premières à entamer la migration dès le début du mois de juin. Elles sont suivies par les mâles puis par les juvéniles qui sont les derniers à partir en juillet-août. Nicheurs dans le nord-est de l'Europe, ces oiseaux hivernent dans le sud de l'Angleterre, en France surtout dans la partie nord, au Maroc, le long des côtes de la Méditerranée et jusqu'en Afrique Centrale. Le mouvement inverse de retour vers la Scandinavie et la Russie a lieu graduellement de mars à mai. Le chevalier culblanc se rencontre généralement seul ou en couple. Toutefois, des rassemblements plus importants peuvent avoir lieu sur les passages privilégiés.

Pendant la saison de nidification, il fréquente les marais et les tourbières boisées de la taïga, les forêts humides. On le rencontre souvent le long des fossés de drainage, en zone marécageuse, un type de milieu utilisé par d'autres limicoles. En hiver, à l'intérieur des terres, on le trouve surtout dans les vasières des étangs et des marais, dans divers lieux d'eau douce tels que les rivières, les lacs et les petites mares. Le long du littoral, il s'installe sur les digues, les bassins de lagunage et les criques de marée basse abritées.

Son mode de nidification arboricole est unique parmi les échassiers de rivage. A vrai dire, l'oiseau ne construit pas son nid, il dépose ses oeufs dans un ancien nid d'une autre espèce : pigeon, grive ou écureuil de préférence.

Son alimentation est presque exclusivement composée d'invertébrés. En hiver, il picore dans la vase ou en eau peu profonde, sans jamais s'aventurer loin des rives. On l'observe en bordure de marais salants, fouillant les rigoles ou les vasières à la recherche d'annélidés, de mollusques ou de crustacés.  Au printemps, sur son site de nidification, il tire ses ressources de son environnement forestier humide. Son régime est alors principalement constitué d'insectes et d'araignées.
 

Chevalier gambette (Tringa totanus).
Chevalier gambette (Tringa totanus).
Chevalier gambette (Tringa totanus).
Chevalier gambette (Tringa totanus).
Chevalier gambette (Tringa totanus).
Chevalier gambette (Tringa totanus).

Chevalier gambette (Tringa totanus).

Le chevalier gambette (Tringa totanus) parcourt les rivages rocheux, sablonneux ou vaseux, marchant d'une allure aisée et rapide, en picorant à la surface. Il trouve sa nourriture en regardant, et seulement très rarement en fouillant la vase ou le sable.
Les chevaliers gambette se nourrissent en grands rassemblements pour leur sécurité, surtout dans les endroits découverts et à marée haute, à marée basse, ils se dispersent.
Le chevalier gambette est un migrateur, il migre surtout de nuit.

Le chevalier gambette niche partout en Europe dans les prairies humides et les marais. Il hiverne surtout dans les régions méditerranéennes et en Afrique. Certains restent sous nos latitudes, mais en bord de mer, dans les estuaires ou les marécages.

Pendant la période de reproduction, le Chevalier gambette chasse des insectes, des vers et des araignées. Le reste du temps, il consomme des mollusques et des crustacés, et parfois des petits poissons et des têtards.

Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).

Chevalier guignette (Actitis hypoleucos).

Durant la majeure partie de l'année, le chevalier guignette (Actitis hypoleucos) fréquente les berges des étangs et des cours d'eau. Il préfère les bancs de galets aux rives sablonneuses, mais visite aussi les marais côtiers, la mangroves, les lagunes. Cet oiseau est capable d'exploiter la moindre pièce d'eau, depuis une digue inondée jusqu'à de simples flaques. La plupart des chevaliers guignettes du nord de l'Eurasie parcourent chaque année des milliers de kilomètres entre leurs sites de nidification et leurs quartiers hivernaux dans le sud de l'Afrique.

Le chevalier guignette trottine à la limite de l'eau pour traquer les invertébrés. Toutes sortes d'insectes, des forficules aux papillons, tombent sous son bec effilé. Des araignées, des mollusques et des vers sont également capturés. Le guignette passe l'essentiel de sa journée à se nourrir, mais consacre quelques instants, au milieu de la journée, au repos et à la toilette de son plumage. Là où le bétail est présent, le guignette picore les bouses où abondent mouches et larves.

Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).
Chevêche d'Athéna (Athene noctua).

Chevêche d'Athéna (Athene noctua).

La chevêche d'Athéna (Athene noctua) est active de jour comme de nuit, mais elle chasse plutôt la nuit, à l'aube et au crépuscule. Pendant le jour, elle est souvent perchée à découvert sur des pylônes ou des arbres. Ses proies les plus fréquentes sont les insectes et les araignées, les verres de terre, les souris et les campagnols ainsi que de petits reptiles et amphibiens. Quand elle chasse, elle effectue un vol rapide et direct, et se laisse tomber sur sa proie pour la capturer. Elle l'emporte ensuite dans une cavité d'arbre pour la dévorer. La chevêche d'Athéna a des serres puissantes, et est capable d'empoigner des petits mammifères et oiseaux de sa propre taille. Elle peut aussi voltiger sur place pour attraper des insectes.
La chevêche d'Athéna peut rester posée pendant des heures complètement immobile. Après la digestion, elle rejette de petites pelotes depuis son perchoir favori, dortoir ou nid. Ces pelotes ovales s'accumulent sur le sol.

 La chevêche d'Athéna vit dans les zones de plaine ou vallonnées, les zones agricoles, les bocages avec des arbres dispersés, les terrains ouverts traversés de talus, murs de pierres ou pentes rocheuses. On la trouve aussi dans les vergers, les ruines, les villages.

Les populations de chevêches d'Athéna ont décliné dans les années 1960, à cause de l'usage des pesticides. Depuis que ces produits ont été plus ou moins bannis, l'espèce a des populations stables.
Les changements dans leur habitat, la perte des vieilles haies d'arbres "taillés en têtards", les hivers sévères ont également pris part à son déclin.

Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).
Chouette hulotte (Strix aluco).

Chouette hulotte (Strix aluco).

La chouette hulotte (Strix aluco) est sensible à la lumière. C'est un terrible chasseur, surtout dans la totale obscurité. On peut parfois la surprendre posée sur une branche à se chauffer au soleil.

Elle fréquente les bois, la forêt, les jardins, parfois très proche des habitations voire même dans les maisons.

Le régime alimentaire de la hulotte se compose de mulots, musaraignes, souris, campagnols, oiseaux, mais aussi hérissons, grenouilles, vers, mollusques et gros insectes. Après ce festin dame hulotte régurgite le tout en pelote de réjection.

La chouette hulotte installe son nid dans une cavité d'arbre, un vieux nid d'écureuil ou de corneille, parfois dans le trou d'une muraille ou d'un rocher, voire un terrier de lapin. La femelle pond de 2 à 4 oeufs blancs et ronds déposés à même le fond de la cavité en mars ou avril, parfois dès février. La femelle, ravitaillée par le mâle couve de 28 à 30 jours. Les poussins sont élevés au nid par la femelle, tandis que le mâle chasse seul au début, pour toute la famille.

Les jeunes quittent le nid à 5 ou 6 semaines, avant de savoir voler. La chouette hulotte peut être très agressive si on la dérange pendant la période de nidification et l'émancipation des jeunes.

Effraie des clochers (Tyto alba).
Effraie des clochers (Tyto alba).
Effraie des clochers (Tyto alba).
Effraie des clochers (Tyto alba).
Effraie des clochers (Tyto alba).
Effraie des clochers (Tyto alba).
Effraie des clochers (Tyto alba).
Effraie des clochers (Tyto alba).

Effraie des clochers (Tyto alba).

L'effraie des clochers ou chouette effraie ou dame blanche (Tyto alba) se nourrit principalement de rongeurs, et surtout la nuit. Elle traverse les champs en vol silencieux, quand une proie est localisée, elle la saisit avec ses longues serres. Elle l'avale entière et rejette après la digestion des pelotes comprenant les parties indigestes, au dortoir ou près du nid.
L'effraie des clochers peut localiser le rongeur dans l'herbe tandis qu'elle plane au-dessus du sol. Les sons sont collectés et portés vers les oreilles par les disques faciaux, comme une parabole. Les plumes duveteuses permettent à l'oiseau d'être silencieux tandis qu'il vole à travers champs, à environ 1,5 à 4,5 mètres du sol.
L'effraie des clochers vit en solitaire ou  en couple. C'est un oiseau essentiellement nocturne dans nos régions, dormant dans des cavités pendant le jour. Elle est sédentaire.
Pour défendre son territoire et son nid contre un prédateur, elle déploie ses ailes et les incline vers l'intrus. Ensuite, elle penche la tête d'avant en arrière. Tandis qu'elle effectue cette mimique menaçante, elle émet des sifflements et claque du bec. Si l'intrus insiste, elle lui tombe dessus et le frappe avec ses pattes.

 La dame blanche vit dans des zones découvertes, cultivées, avec des arbres clairsemés, des arbustes et des haies, de vieilles bâtisses, granges, étables, ruines et clochers. Elle se nourrit presque uniquement de petits rongeurs, surtout campagnols, de musaraignes, d'oiseaux, gros insectes et grenouilles.

L'effraie des clochers est monogame. La parade nuptiale comprend des vols de poursuites effectués par le mâle, accompagnés de cris. Le mâle effectue aussi des "vols de phalène" en face de la femelle, voletant avec les pattes pendantes pendant plusieurs secondes. Les accouplements ont lieu pendant la recherche du site de nidification, et continuent en intensité moindre pendant l'incubation et l'élevage des jeunes.

La femelle dépose 4 à 7 oeufs dans le nid, généralement une cavité, à raison d'un œuf tous les deux ou trois jours. L'incubation dure environ 29 à 34 jours, assurée par la femelle nourrie par le mâle. Les poussins sont nidicoles. La femelle les couve et les nourrit pendant environ 25 jours. Le mâle apporte de la nourriture au nid, la femelle seule nourrit les petits. Elle déchire la nourriture en petits morceaux.
Les jeunes quittent le nid à l'âge de 50 à 70 jours, effectuant ainsi leur premier vol. Ils deviennent indépendants au bout de 3 à 5 semaines après leur premier vol mais retournent au nid régulièrement.

La mortalité des jeunes effraies est importante au cours des premiers mois par manque de nourriture, empoisonnement, à cause de collisions avec des clôtures, des véhicules. Bien qu'elle puisse vivre une vingtaine d'années, la plupart des adultes ne dépasse pas l'âge de deux ans. Cependant, les populations se maintiennent grâce aux couvées relativement importantes et en ayant plusieurs nichées  dans l'année.

L'effraie des clochers bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer, la naturaliser, de la perturber intentionnellement, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

Choucas des tours (Coloeus monedula).
Choucas des tours (Coloeus monedula).
Choucas des tours (Coloeus monedula).
Choucas des tours (Coloeus monedula).

Choucas des tours (Coloeus monedula).

Le choucas des tours (Coloeus monedula) est un oiseau sociable, vif et bruyant. Il lance des cris aigus très différents des autres corvidés. Il niche généralement en petites colonies. En hiver, il accompagne les corbeaux freux et les corneilles noires dans les champs dans leur quête de nourriture. Le soir, plusieurs dizaines de choucas peuvent se rassembler en dortoirs pour passer la nuit dans les grands arbres. C'est un migrateur partiel en Europe.
Comme la majorité des corvidés, il est omnivore. Même s'il manifeste quelque préférence pour les produits végétaux, le choucas des tours n'en dédaigne pas moins l'alimentation carnée. Il mange des céréales, des fruits, des légumes et des insectes. Si l'occasion se présente, il n'hésite pas à s'emparer d'oeufs et d'oisillons. Les vers, les escargots, grenouilles ne sont pas négligés, et il en est de même pour les détritus comestibles. La plupart des aliments sont recueillis à terre. aussi, le choucas s'empresse-t-il de s'en emparer avant qu'une concurrence plus musclée, freux, corneilles, ne vienne lui en contester la possession.

 

Cigogne blanche (Ciconia ciconia).
Cigogne blanche (Ciconia ciconia).
Cigogne blanche (Ciconia ciconia).
Cigogne blanche (Ciconia ciconia).
Cigogne blanche (Ciconia ciconia).
Cigogne blanche (Ciconia ciconia).
Cigogne blanche (Ciconia ciconia).
Cigogne blanche (Ciconia ciconia).

Cigogne blanche (Ciconia ciconia).

La cigogne blanche (Ciconia ciconia) fréquente les zones ouvertes et dégagées de cultures et pâturages, les prairies humides et les plaines bordant le cours des rivières, les vergers. Le comportement migratoire des cigognes varie avec l'âge, certaines populations sont résidentes à l'année si la nourriture est suffisante.

Le nid de la cigogne blanche est toujours placé dans des lieux hauts et découverts, faciles d'accès pour ces grands oiseaux. On les trouve sur des tours, des clochers, des pylônes, des arbres. Ces nids sont employés année après année. Les cigognes rajoutent de nouveaux matériaux, donnant parfois des volumes énormes. La maturité sexuelle est atteinte à l'âge de 4 ou 5 ans.

La cigogne blanche se nourrit de grenouilles, têtards, vers de terre, reptiles, poissons, sauterelles, mollusques, crustacés divers, poussins et œufs de petits oiseaux, et petits mammifères.

La régression de l'espèce est liée principalement à la disparition des lieux d'alimentation et de reproduction, les collisions, les électrocutions avec les lignes électriques et les conditions catastrophiques dans les quartiers d'hiver en Afrique. L'emploi des pesticides leur est défavorable car elles les ingèrent en consommant des insectes et des rongeurs.

Nicheuse en Sarthe en 2018.

 

Cigogne noire (Ciconia nigra).
Cigogne noire (Ciconia nigra).
Cigogne noire (Ciconia nigra).
Cigogne noire (Ciconia nigra).
Cigogne noire (Ciconia nigra).
Cigogne noire (Ciconia nigra).
Cigogne noire (Ciconia nigra).
Cigogne noire (Ciconia nigra).

Cigogne noire (Ciconia nigra).

La cigogne noire (Ciconia nigra) se reproduit sur les basses terres ou à moyenne altitude, dans des forêts abritant des cours d'eau, des eaux dormantes, des marais, et également dans les plaines et les forêts inondées et dans les anciens massifs montagneux. Elle aime les marais, les prairies humides et les roselières.

Fin mars, les cigognes noires effectuent une parade nuptiale différente de celle des cigognes blanches. Les oiseaux accomplissent un cérémonial compliqué, bougeant le cou d'un côté à l'autre en le faisant onduler comme un serpent. En même temps, la queue se déploie en éventail et on peut voir les plumes blanches de sa base. Le couple effectue également de grands vols nuptiaux.
Pour se nourrir, la cigogne noire sonde les eaux peu profondes et attrape sa proie en la transperçant de son bec tranchant. A la fin de la reproduction, la cigogne noire abandonne le site. Elle consomme des poissons, des batraciens, des insectes, des coquillages, des crabes, des petits reptiles, des oiseaux et des mammifères.

La cigogne noire migre pour l'hiver vers l'Afrique et l'Inde. Les jeunes partent plus tôt que les adultes. Seule la population de la péninsule ibérique reste sur place. Elle vole dans des courants d'air chaud pour faciliter le vol sur de longues distances. Les cigognes noires parcourent entre 200 et 300 kilomètres par jour, mais cela peut aller jusqu’à 500 kilomètres.

La population européenne est voisine de 500 couples.

Les menaces les plus importantes sont la transformation des habitats de nidification, les dérangements sur les sites de nidification, d'alimentation et de concentration pré et postnuptiale, mais aussi les prélèvements et les collisions contre les lignes électriques.

Observée à Parigné l'Evêque en 2018, 2019.

Cochevis huppé (Galerida cristata).
Cochevis huppé (Galerida cristata).
Cochevis huppé (Galerida cristata).
Cochevis huppé (Galerida cristata).

Cochevis huppé (Galerida cristata).

Le cochevis huppé (Galerida cristata) est un oiseau sédentaire. L'hiver, il s'installe à proximité des habitations humaines où on peut le voir rechercher des débris de nourriture, également dans les rues. Le printemps venu, et le plus souvent dès le début de mars, le cochevis disparaît des villes pour s'installer en ses lieux résidentiels typiques : un champ en jachère, une terre envahie de mauvaises herbes comme une décharge communale, un chantier en construction, un champ de manoeuvres, un talus de chemin de fer, des remblais quelconques etc... Le cochevis huppé se rencontre pratiquement dans toute l'Europe (au nord, jusqu'en Scandinavie du Sud), en Asie Centrale et Méridionale et en Afrique du Nord. Aujourd'hui, il régresse nettement dans de nombreux endroits d'Europe. Le cochevis est originaire des steppes orientales d'où il s'est répandu en Europe, vraisemblablement en même temps que le développement et les progrès de l'agriculture.

Le cochevis huppé n'est pas farouche et ne s'envole qu'à quelques mètres lorsqu'on l'approche. Même à la mauvaise saison, les couples continuent à vivre ensemble, ce qui est un phénomène assez rare chez les petits oiseaux chanteurs. Le mâle lance d'habitude son chant d'un endroit élevé, que ce soit un tas de pierre, une motte de terre ou une autre bosse, mais il lui arrive également assez souvent de chanter dans les airs. Son chant en plein vol dure moins longtemps que celui de l'alouette des champs et ne dépasse guère la minute. L'une de ses spécialités remarquables est l'imitation du chant d'autres oiseaux.  Il se pose ensuite en vol plané sur une butte

Corbeau freux (Corvus frugilegus).
Corbeau freux (Corvus frugilegus).
Corbeau freux (Corvus frugilegus).
Corbeau freux (Corvus frugilegus).
Corbeau freux (Corvus frugilegus).
Corbeau freux (Corvus frugilegus).

Corbeau freux (Corvus frugilegus).

Le corbeau freux * (Corvus frugilegus) est un migrateur partiel qui se déplace presque toujours en groupe. En Europe occidentale, ils sont plus nombreux en hiver qu'au printemps, certains dortoirs peuvent abriter un grand nombre d'individus. Cette augmentation significative des effectifs s'explique par l'afflux des oiseaux qui fuient les conditions climatiques défavorables. C'est une espèce très grégaire : les couples solitaires et les petits groupes lâches sont vraiment exceptionnels. En automne et en hiver, ils forment de grandes troupes qui se regroupent la nuit en dortoirs situés dans les grands arbres où s'agglutinent des centaines ou des milliers d'oiseaux. Ces rassemblements se disloquent à l'approche du printemps. Il est assez peu farouche quand on ne le chasse pas.

A l'aube, les groupes de corbeaux freux partent en reconnaissance pour trouver de la nourriture, parcourent parfois des dizaines de kilomètres avant d'en trouver. Ils cherchent dans les champs où ils volent les semences d'automne. Ils compensent toutefois largement les dégâts occasionnés aux cultures en consommant des insectes et leurs larves, des vers de terre ainsi que des campagnols.

 * Dernière photo, un corbeau freux en compagnie de choucas des tours.

Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).
Corneille noire (Corvus corone).

Corneille noire (Corvus corone).

La corneille noire (Corvus corone) est une espèce sédentaire et très territoriale. Au début de l'été, les corneilles noires ont l'habitude de se réunir au crépuscule en bandes qui occupent le même dortoir, pour aller se nourrir en petits groupes. En général, la corneille noire possède un territoire très grand, et les couples vivent dispersés et séparés, bien qu'occasionnellement, une charogne, un dépôt d'ordures ou un vol d'insectes les concentrent en groupes plus ou moins nombreux. La présence de prédateurs terrestres ou de rapaces voit tous les couples d'une zone se réunir à la cime des arbres en poussant des cris perçants inlassablement.
La parade du mâle consiste en une série de "saluts". En vol, la parade se fait est une suite de descentes en piqué, croassements intenses.

Les corneilles noires ont un régime très varié incluant charognes, invertébrés, graines et fruits. Elle peut piller les nids d'autres oiseaux.

La corneille noire cause des dégâts : Consommation de graines et de jeunes plants dans les cultures, prédation dans les élevages en plein air, volailles, gibier, ce qui au niveau départemental français, l'inscrit sur la liste des espèces nuisibles. Mais la perception de ces dégâts est supérieure à la réalité. En fait, le principal défaut de la corneille noire a été de s'adapter remarquablement aux diverses activités humaines, et d'en tirer le meilleur parti possible !

 Coucou gris (Cuculus canorus).
 Coucou gris (Cuculus canorus).
 Coucou gris (Cuculus canorus).
 Coucou gris (Cuculus canorus).
 Coucou gris (Cuculus canorus).

Coucou gris (Cuculus canorus).

Le coucou gris (Cuculus canorus) est très commun, mais il est très difficile de l'observer dans de bonnes conditions.

La femelle ressemble au mâle, mais elle peut être en phase brune, avec les parties supérieures brunes, et une teinte fauve à la place du gris des femelles en phase grise. Le juvénile ressemble à la femelle en phase brune.

Le coucou gris se nourrit  dans les arbres, les broussailles, à découvert, principalement d'insectes, de lombrics, de chenilles velues, occasionnellement d'oeufs et de poussins de passereaux.

La parade nuptiale comprend les cris caractéristiques du mâle en avril. La femelle répond par des trilles prolongés, et le couple se forme très vite.

Le coucou gris ne construit pas de nid, il parasite celui des autres espèces. Celui de la rousserolle effarvate est très souvent choisi. La femelle coucou passe de longues heures à observer dans la roselière le comportement de la rousserolle. Dès que le nid est libre, elle enlève un œuf et dépose le sien parmi ceux de l'hôte. Elle peut pondre de 8 à 25 oeufs par saison dans différents nids.
Après la naissance, le jeune coucou fait rouler les autres oeufs hors du nid. Il les pousse avec son dos et les fait passer par-dessus bord. Il peut aussi de la même façon, pousser les jeunes oisillons.

La rousserolle, n'est qu'une des 50 à 60 espèces de passereaux que le coucou gris parasite en Europe : accenteur mouchet, fauvettes, pouillots, rougequeue noirs, bergeronnettes ... impérativement un "insectivore". La taille du pensionnaire est si impressionnante que souvent ses hôtes hésitent à s'en approcher. Le petit les harcèle volontiers à coup de bec pour s'arroger sa ration. Les plus chétifs de ses nourriciers en viennent à se percher sur son dos pour le nourrir plus à l'aise. Seul un coucou sur vingt parvient à l'âge de s'envoler pour l'Afrique, voyage qui entraîne de nouvelles pertes. La survie de ce parasite repose donc en partie sur sa grande longévité, estimée à une dizaine d'années.

Si l'appétit du coucou le conduit à éliminer la descendance de ses hôtes, il ne va jamais jusqu'à dépeupler le territoire d'une espèce. Faute de nids assez nombreux, la femelle est contrainte d'aller parasiter ailleurs une nouvelle population.

Courlis cendré (Numenius arquata).

Courlis cendré (Numenius arquata).

Le courlis cendré (Numenius arquata) vit indifféremment sur des terrains secs ou humides, à l'intérieur des terres ou sur le littoral avec une préférence pour les tourbières et les landes ne dépassant pas 600 m d'altitude. En France, les principales populations nicheuses de Courlis cendrés occupent la plaine d'Alsace, la Lorraine, le Val de Saône, la Bretagne et la Normandie.

Ils arrivent dès la fin du mois de février sur leurs territoires de nidification. L'été venu, les courlis se rassemblent en troupes et se dirigent principalement vers les côtes. A la mauvaise saison, une partie de la population émigre vers le sud, surtout vers la région méditerranéenne. Très farouches, ils se tiennent toujours sur leur garde, et la moindre alerte déclenche leur envol.
Pendant les parades nuptiales, le mâle prend de la hauteur en lançant des sons flûtés assez graves qui se transforment en trilles plaintifs lors de la descente.

Courlis corlieu (Numenius phaeopus).
Courlis corlieu (Numenius phaeopus).
Courlis corlieu (Numenius phaeopus).
Courlis corlieu (Numenius phaeopus).
Courlis corlieu (Numenius phaeopus).
Courlis corlieu (Numenius phaeopus).
Courlis corlieu (Numenius phaeopus).
Courlis corlieu (Numenius phaeopus).

Courlis corlieu (Numenius phaeopus).

Le courlis corlieu (Numenius phaeopus) est un limicole de taille moyenne avec un long bec arqué. Cet appendice est beaucoup plus droit que celui du courlis cendré. Chez le corlieu, la tête présente des dessins très caractéristiques : la calotte brun noirâtre est divisée en 2 par une fine raie sommitale jaunâtre, parfois peu marquée. Les longs sourcils pâles sont mis en valeur entre les raies latérales sombres du capuchon et les lores foncés.

Les courlis corlieu sont des oiseaux terrestres, ils marchent et ils courent quand ils recherchent leur nourriture. Lorsqu'ils s'approchent du nid, leurs foulées sont heurtées et ils remuent le tête et le cou. Sur les lieux de nidification, ils se perchent occasionnellement dans les arbres rabougris.

Les courlis corlieu se livrent assez régulièrement au lissage de plumes. Ces oiseaux sont très soucieux de leur maintien, les migrants d'automne prennent également des bains de mer pendant la marée. Les oiseaux nicheurs dorment en solitaire sur leur territoire. Les migrants dorment parfois sur la plage juste après avoir mangé des crabes, sans doute pendant leur digestion. Pendant la migration, les distances entre les lieux de repos et les lieux de nourrissage sont assez importantes, aussi ces oiseaux doivent-ils passer la nuit sur les rochers, les plages de sable ou les îles situés au large.

Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).
Cygne noir (Cygnus atratus).

Cygne noir (Cygnus atratus).

Le cygne noir (Cygnus atratus) est originaire de l'Australie et de la Tasmanie. Au cours des XIX-XX è siècles, il a été introduit comme oiseau d'ornement des plans d'eau dans différents pays, notamment en Allemagne, Autriche, Belgique, France, Grande- Bretagne, Pays-Bas ...

Les cygnes noirs sont grégaires sauf à la période de reproduction où ils défendent leur territoire en faisant preuve d'une grande agressivité. Il arrive cependant que, sans constituer pour autant une colonie, les nids soient situés à faible distance les uns des autres. A ce moment de l'année, les mâles sont particulièrement virulents et chassent les anatidés et presque tous les autres intrus des environs du nid.
Pour la mue post-nuptiale, les cygnes noirs forment d'énormes rassemblements qui peuvent compter plusieurs milliers d'oiseaux. En mars et en avril, on assiste à des mouvements de dispersion vers le nord.
Les cygnes noirs viennent rarement à terre car la brièveté de leurs pattes et la longueur de leur corps constituent un handicap. Les cygnes noirs décollent et atterrissent moins que les autres cygnes, leurs courtes pattes ne leur permettent pas de s'élancer.

Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).
Cygne tuberculé (Cygnus olor).

Cygne tuberculé (Cygnus olor).

Le cygne tuberculé (Cygnus olor) est un oiseau pas du tout timide. Il peut devenir agressif, surtout au moment de la nidification. Il a une démarche assez lourdaude et il se dandine. Il se nourrit  en plongeant la tête dans l'eau avec le cou tendu, quand la profondeur dépasse 45 cm, afin d'aller chercher les végétaux aquatiques au fond. Les jeunes consomment la végétation coupée par les parents.
Il utilise des signes évidents pour communiquer avec ses postures. Durant la saison de nidification, le mâle se montre hautement territorial. Dès qu'un intrus, animal ou humain,  s'approche trop près du nid, il adopte une attitude caractéristique, arrivant rapidement sur l'eau, cou et tête rejetés vers l'arrière comme un arc prêt à se détendre. Il forme aussi un arc avec les plumes secondaires de ses ailes sur son dos. Il peut infliger de douloureux coups avec ses ailes, contrariant la rumeur populaire disant que les cygnes ne peuvent pas " mordre "...
Les cygnes non nicheurs et les immatures sont grégaires toute l'année. Les couples dont la nidification a échoué, abandonnent leur territoire et rejoignent des groupes pour muer, ceux qui vivent dans les zones froides migrent au sud pour l'hiver.

Le cygne tuberculé se nourrit essentiellement de matières végétales. Il pâture dans les zones herbeuses et les prairies humides. Il ne dédaigne pas les mollusques et les insectes aquatiques, capturés à l'aide de son bec capable de filtrer la vase au travers des lamelles.

Le cygne tuberculé est menacé par la contamination due au plomb présent au fond des lacs et des étangs. Ses populations sont stables.
 

 

Echasse blanche (Himantopus himantopus).
Echasse blanche (Himantopus himantopus).
Echasse blanche (Himantopus himantopus).
Echasse blanche (Himantopus himantopus).
Echasse blanche (Himantopus himantopus).
Echasse blanche (Himantopus himantopus).
Echasse blanche (Himantopus himantopus).
Echasse blanche (Himantopus himantopus).
Echasse blanche (Himantopus himantopus).

Echasse blanche (Himantopus himantopus).

L'échasse blanche (Himantopus himantopus) vit principalement près des marais d'eau douce et salée, dans les vasières, les lacs peu profonds, les lagunes côtière et les champs inondés.

L'échasse blanche se nourrit généralement dans les eaux peu profondes, pataugeant et capturant des proies sur ou près de la surface. Mais parfois, elle peut plonger la tête sous la surface pour saisir quelques invertébrés aquatiques. Elle picore sa nourriture dans le sable ou dans l'eau. Cette espèce est bien adaptée à la vision nocturne, ce qui lui permet de se nourrir pendant les nuits sans lune. L'échasse marche vite et  grands pas.
L'échasse blanche niche en petites colonies allant de 2 à 50 couples, et les couples formés défendent vigoureusement leur territoire. Elles peuvent aussi nicher en colonies mixtes avec des avocettes. Quand elle se sent menacée près du nid, elle saute et s'élève avec les pattes remuant d'un côté à l'autre. Si un intrus approche quand les poussins sont dans le nid, l'échasse blanche effectue une parade afin de simuler une aile brisée pour éloigner l'intrus du nid.
L'échasse blanche devient très active quand la saison de reproduction commence. Les mâles et les femelles effectuent de nombreuses révérences en agitant leurs ailes.
Quand les parents se remplacent pendant l'incubation, le mâle prends des morceaux d'herbes sur le sol avec son bec, et les lance vers l'arrière sur ses épaules. Quand le mâle est tout près du nid, la femelle effectue la même parade.

 

Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus).
Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus).
Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus).
Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus).
Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus).
Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus).
Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus).

Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus).

L'engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus) fréquente les friches, les bois clairsemés, aussi bien de feuillus que de conifères et les coupes.

C'est un chasseur d'insectes et surtout de papillons évoluant au crépuscule ou durant la nuit. Ses heures d'activités en font souvent une victime de la circulation nocturne. Le jour, il se repose au sol ou sur une branche. Le mimétisme de l'engoulevent d'Europe fait de lui un oiseau difficilement observable.

Le couple d'engoulevents fréquente souvent le même site chaque année. Il arrive habituellement à la mi-mai. Dès son arrivée, le mâle parade en vol au-dessus de la femelle, ailes et queue largement déployées afin de lui dévoiler ses éclatantes taches blanches. Il lui arrive également de relever les ailes et de les rabattre sèchement en produisant un bruit semblable à un claquement de fouet.

Les jeunes sont précoces et commencent à sortir du nid au bout d'une semaine. A l'âge de 17 ou 18 jours, ils sont aptes à voler et  sont prêts à entamer la longue migration vers l'Afrique.

L'espèce est menacée à la suite de la modification de son habitat, de changements des techniques sylvicoles, de l'usage des pesticides qui ont diminué la disponibilité des insectes, de reboisements et des collisions avec les automobiles. La nuit il a l'habitude de se poser sur les routes goudronnées pour se réchauffer.
 

Epervier d'Europe (Accipiter nisus).
Epervier d'Europe (Accipiter nisus).
Epervier d'Europe (Accipiter nisus).
Epervier d'Europe (Accipiter nisus).
Epervier d'Europe (Accipiter nisus).

Epervier d'Europe (Accipiter nisus).

Lorsqu'il chasse, l'épervier d'Europe (Accipiter nisus) veut bénéficier de l'effet de surprise. Pour cela, il vole bas, à très faible hauteur au-dessus du sol, profitant souvent de l'abri des haies, des buissons ou des bâtiments pour se dissimuler et pour mener une attaque foudroyante et soudaine sur les bandes de petits passereaux. Les éperviers sont des chasseurs très obstinés, ils poursuivent leurs proies, très longtemps, parfois en altitude. Quand ils ont raté leur coup, ils les suivent même dans les haies et dans les bois, finissant si nécessaire leur course, à pied dans les taillis. Ils savent faire preuve d'opportunisme et de patience, guettant les mangeoires dans les jardins afin d'y surprendre les mésanges bleues qui viennent se restaurer.
Au printemps, ils arrive parfois que le couple se livre à des vols ondulés si rapides que, à la base de chaque plongée, l'épervier semble rebondir sur une surface invisible. Il entreprend également des piqués à grande vitesse, la tête en avant et les ailes complètement fermées. Ces parades  sont souvent accompagnées d'un caquetage aigu.

Dans les années 50 et 60, avec l"émergence de nouveaux produits comme le DDT pour la protection des cultures contre les insectes, l'épervier d'Europe a connu un période très difficile. L'échec des couvées dû à l'amincissement de la coquille des œufs est monté dans certaines régions à plus de 30%. L'interdiction de ces produits et la mise en place de moyens plus modernes et plus écologiques ont permis aux éperviers de recoloniser une partie des territoires perdus. On ne peut pas pour autant faire preuve d'optimisme. Dans de nombreuses régions, les proies ne sont pas suffisantes pour permettre un véritable accroissement. Dans certains pays comme les pays scandinaves, la Grèce, la République Tchèque ou la Slovaquie, il n'est pas vraiment interdit de tirer sur ce rapace.

Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).

Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).

L'étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) est souvent vu en grands vols, excepté durant la saison de reproduction. Les grands groupes sont une forme de protection contre les prédateurs. Ils sont très grégaires, se reproduisant et se nourrissant en groupes, et migrant en masse.
L'étourneau sansonnet est omnivore, et peut s'adapter à toutes sortes de nourritures.
L'étourneau sansonnet vit près des humains dans les zones urbaines. Il peut devenir une réelle nuisance à cause du bruit et des fientes sur les lieux de repos.

Très en voix à certaines périodes de l'année. Les mâles chantent n'importe quand, sauf pendant leur mue d'été. Leur chant varie des sifflets mélodieux aux cris rauques jusqu'aux imitations réussies de sons tels que les chants d'autres oiseaux, les téléphones, les carillons de porte et les klaxons.
La nourriture naturelle de l'étourneau se compose de fruits, d'insectes et de leurs larves. Les oiseaux côtiers se nourrissent de mollusques et de crustacés.
 

Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).
Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).

Faisan de Colchide (Phasianus colchicus).

Le faisan de Colchide, faisan à collier ou faisan de chasse (Phasianus colchicus) a été introduit  en Europe dès le moyen-âge. C'est le plus commun des faisans, Il est chassé et élevé pour sa chair. On dénombre 31 sous-espèces.

Le faisan de Colchide est opportuniste se nourrissant de graines variées, fruits et insectes, il est bien adapté aux habitats qu'il fréquente, tels que les zones cultivées. Il a un bec fort et des pattes puissantes avec des doigts bien armés de griffes, adaptés aux grattements nécessaires pour rechercher la nourriture dans le sol. Le mâle peut avoir des ergots, utilisés pour dominer l'adversaire au cours des combats.
Il est polygame. Son beau plumage attire les femelles. Les femelles se nourrissent avec le mâle territorial pendant environ six semaines, afin de faire des réserves de graisse en vue de la nidification. Le mâle est vigilant envers ses femelles, les protégeant des prédateurs et des autres mâles.
Pendant la parade, le mâle court autour de chaque femelle  l'aile pendante, retournant sa queue et gonflant ses barbes faciales afin de montrer ses atours. Une fois que la femelle est sur le nid, il tend à l'ignorer.
S'il est menacé, le faisan de Colchide préfère s'enfuir en courant plutôt que de s'envoler. Il dort dans un arbre la nuit.

Les jeunes en pleine croissance ont besoin de protéines et mangent des invertébrés. Ils passent à un régime végétarien à l'âge de 5 ou 6 semaines.

Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).
Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).

Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii).

Le faisan vénéré (Syrmaticus reevesii) est originaire du centre et de l'est de la Chine, il a été Introduit en République Tchèque, France, Allemagne, Autriche, Angleterre, États-Unis pour agrémenter les parcs et pour la chasse. 

Le faisan vénéré est omnivore, il se nourrit principalement de fruits et de graines, plus spécialement de glands. Il consomme également des bourgeons, des feuilles fraîches, des fleurs et des rhizomes. Son régime se complète de quelques insectes, de petits serpents et de vers de terre. En hiver, il pénètre dans les fermes et sur les terres cultivées proches de la lisière des forêts pour y prélever des haricots, des graines de céréales ou des racines de jeunes plantes récemment semées. Le faisan vénéré vit généralement en groupes. Ces groupes peuvent soit être composés d’oiseaux du même sexe ou plus rarement, d’oiseaux de sexes différents. La majorité des groupes mixtes ne comprennent qu’un seul mâle avec plusieurs femelles. La structure des groupes change suivant les saisons, les adultes quittant le groupe au moment de la reproduction, et le rejoignant après cette période. 

Le mâle vénéré a développé des stratégies de défense tout à fait singulières, surtout quand il y a des femelles avec des jeunes. Ainsi, à l’approche d’un prédateur terrestre, il tente, le plus souvent, d’aller à sa rencontre en adoptant des postures d’intimidation, le corps en position basse et la queue relevée ou le corps droit avec le plumage ébouriffé et les ailes pendantes. Ce comportement très agressif s’accompagne de cris. Le mâle tente ainsi d’attirer l’attention sur lui pour faire diversion et permettre aux femelles de s’échapper avec leurs jeunes. Il peut même attaquer l'intrus, à plusieurs reprises, bec et pattes en avant, même s'il s'agit d'un humain !

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).

Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).

Le faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est un solitaire qui vit en couple uniquement pendant la période de reproduction. Il est souvent posé sur les arbres, les pylônes ou les fils électriques, et il est rare de le voir posé au sol, excepté quand il capture une proie. C'est un oiseau très agressif, attaquant ses proies avec vigueur.
Le faucon crécerelle a des vols nuptiaux moins spectaculaires que les autres rapaces. Cependant, on peut observer le mâle volant continuellement en cercles au-dessus du perchoir où est posée la femelle, fondant sur elle en courts piqués à intervalles réguliers, avant de remonter dans les airs.
Quand la femelle vole aussi, il continue son exhibition, et la femelle se retourne sur le dos pour lui présenter ses serres quand il s'approche.
Le faucon crécerelle défend son territoire avec une grande fermeté, expulsant même des rapaces plus grands que lui.

Auxiliaire précieux de l'agriculteur, le faucon crécerelle se nourrit de souris, mulots, campagnols, d' insectes et parfois des batraciens, petits reptiles et de lombrics.

Les populations sont en déclin presque partout, sans doute à cause de l'intensification constante de l'agriculture, supprimant les prairies qu'il affectionne pour chasser.
 

Faucon hobereau (Falco subbuteo).
Faucon hobereau (Falco subbuteo).
Faucon hobereau (Falco subbuteo).
Faucon hobereau (Falco subbuteo).
Faucon hobereau (Falco subbuteo).

Faucon hobereau (Falco subbuteo).

Le faucon hobereau (Falco subbuteo) est un rapace  discret et très mobile. On le voit poursuivre les libellules au-dessus des étangs, des étourneaux ou des hirondelles au dortoir. Il poursuit aussi les martinets et chasse les alouettes dans nos campagnes. Ce migrateur nous revient en avril de ses quartiers d'hiver sud-africains en savane arborée. La migration post-nuptiale débute en août, culmine en septembre. Les derniers peuvent être observés en octobre. Il est présent sur tout le territoire.
Les petits mammifères et les petits oiseaux font également partie de son régime. Il chasse sur des zones découvertes et à n'importe quelle heure du jour, mais il est plus actif les jours brumeux et au crépuscule.
Au printemps, environ un mois avant la ponte, les faucons hobereaux occupent leur territoire et réalisent des vols nuptiaux juste au-dessus. Ceux du mâle sont spectaculaires. Il se lance en piqué vers la cime d'un arbre, répétant cette opération plusieurs fois sans effort. La femelle posée dans les branches semble assister à ces évolutions avec indifférence.
Le couple décrit des cercles en vols longs et ascendants, au cours desquels le mâle s'abat sur la femelle comme s'il voulait l'attaquer. Après avoir attrapé un oiseau, il s'élève bien haut pour mieux descendre en piqué vers la femelle, et lui passer la proie en plein vol. Les faucons hobereaux défendent la zone du nid de manière très énergique.

Son habitat favori est constitué par les lisières de bois ou boqueteaux, de préférence dans les zones humides. Il fréquente aussi les terrains découverts, en particulier les landes et terres cultivées avec arbres.

Les populations de faucons hobereaux semblent assez stables, après un fort déclin dans la dernière partie du XXè siècle, dû aux modifications de l'habitat, et à l'usage intensif des pesticides.
 

Faucon pèlerin (Falco peregrinus).
Faucon pèlerin (Falco peregrinus).

Faucon pèlerin (Falco peregrinus).

Le faucon pèlerin (Falco peregrinus) est un oiseau rupestre. Il utilise les falaises aussi bien comme point d'observation élevé pour la chasse que pour nicher. Ses plus fortes densité se trouvent donc dans les régions riches en proies potentielles et où les escarpements rocheux sont nombreux. En France, il est cantonné aux falaises côtières de la Manche, ou le long des fleuves de plaine, vallée de Seine par exemple et jusque vers 2 000 m d'altitude dans les Alpes. Quand les populations rupestres sont à saturation, le pèlerin investit carrières * et constructions humaines élevées, jusque dans les grandes agglomérations ou dans les arbres, pour se reproduire. Dans la toundra arctique il peut nicher au sol.

Dans les années soixante, l'usage massif de pesticides organochlorés en l'agriculture: DDT, Heptachlore, Lindane, etc... a entraîné un déclin spectaculaire de l'espèce dans la plupart des régions du globe. En France, le pèlerin ne subsistait plus que dans les régions montagneuses les moins touchées par la pollution chimique: Jura, Alpes, sud Massif Central, Pyrénées, Corse.

Grâce à la reproduction des rapaces en captivité qui permet de satisfaire à la demande, le prélèvement des œufs et des jeunes pour leur commerce et leur utilisation en fauconnerie a pratiquement disparu.

Aujourd'hui, la plus grande menace est l'envahissement des sites de nidification traditionnels par des activités touristiques à caractère sportif - escalade, vol libre, etc... Autrefois inaccessibles les sites les plus remarquables, ceux qui précisément ont permis à l'espèce d'échapper à l'éradication, deviennent le terrain de jeu de citadins en mal de nature ou de sensations fortes

* En 2016 un couple de faucons pèlerins a niché dans une carrière à Ségrie 72.

Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).

Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla).

On peut rencontre la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) dans les sous-bois, les taillis, les haies, les parcs et les jardins, ainsi que les buissons avec des arbres.

C'est un migrateur partiel, certains reviennent chez nous vers les mois de mars-avril. De plus en plus d'oiseaux restent en France en hiver. Ce sont surtout les individus du nord et du nord-est de la France qui migrent. Elle est présente sur tout le territoire. C'est un oiseau commun.

Elle se nourrit surtout de mouches, chenilles et autres insectes, baies et fruits en automne.

Fauvett des jardins (Sylvia borin).
Fauvett des jardins (Sylvia borin).

Fauvett des jardins (Sylvia borin).

La fauvette des jardins (Sylvia borin) fréquente les bois à clairières, les coupes, les parcs devenus sauvages, les grands jardins arborés à sous-bois touffu.

C'est un oiseau assez farouche au moeurs discrètes. Elle est difficile à observer sinon fugitivement dans le feuillage assez bas. La fauvette des jardins est une migratrice transsaharienne qui quitte nos contrées en août-septembre.

Elle se nourrit essentiellement d'insectes, d'araignées et autres invertébrés. Elle peut aussi se nourrir de petits fruits et de baies.

Fauvette grisette (Sylvia communis).
Fauvette grisette (Sylvia communis).
Fauvette grisette (Sylvia communis).
Fauvette grisette (Sylvia communis).
Fauvette grisette (Sylvia communis).
Fauvette grisette (Sylvia communis).
Fauvette grisette (Sylvia communis).

Fauvette grisette (Sylvia communis).

La fauvette grisette (Sylvia communis) chante souvent du haut d'un buisson ou lors d'un bref vol ascendant. Elle a la particularité de souvent hérisser les plumes de sa tête.

Elle fréquente les habitats broussailleux et assez ouverts, les coteaux calcaires, le bocage, les jeunes plantations et les friches herbeuses avec des arbres.

La fauvette grisette se nourrit d'insectes et leurs larves, d'araignées ainsi que de fruits rouges à l'automne.

Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).
Foulque macroule (Fulica atra).

Foulque macroule (Fulica atra).

La foulque macroule (Fulica atra) vit et niche sur les berges de cours d'eau et dans presque tous les types de zones humides, hors tourbières acides. On la trouve occasionnellement sur des eaux saumâtres ou salées, baies de faible profondeur. Très cosmopolite, elle est présente en Asie, Europe, Afrique du nord, Océanie et Amérique du nord.

Ses deux plus importants sites d'hivernage en France demeurent la Camargue et le lac du Bourget. Un peu plus de 10 000 foulques y sont recensées chaque année.

La foulque macroule est omnivore à tendance  végétarienne. Elle bascule et plonge régulièrement jusqu'à 2 mètres de profondeur pour s'alimenter, parfois jusqu'à 4 ou 5 mètres. 

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À propos

Observations et photographies naturalistes. Passionné de nature depuis l'enfance, je parcours la campagne sarthoise afin d'observer et ramener les clichés de mes sujets favoris : paysages, faune, flore.